Qui a écrit en 2000 :
« […] l’absence de réflexion sur la pertinence territoriale fut évidente dans la plupart des mises en place de structures intercommunales. Cela peut se comprendre par l’initiation de la démarche à l’échelle cantonale : mandaté par le Conseil Général, chaque conseiller ne pouvait agir que dans l’espace de sa circonscription. Aussi la carte de l’intercommunalité coïncide-t-elle avec le découpage cantonal, chaque EPCI regroupant un ou plusieurs cantons voisins.
Doit-on remettre en cause cette logique issue d’un découpage ancien ? Globalement non, elle reflète assez bien la logique de maillage du territoire ; cependant, dans le contexte de l’arrondissement, le refus de se poser simplement la question ne pouvait que conduire à négliger un fait essentiel : entre le découpage cantonal et la situation actuelle, la population s’est trouvée réduite dans des proportions considérables. Avec moins de 25 000 habitants, l’arrondissement d’Ambert est à peine capable de permettre le développement d’une sous-préfecture : le canton d’Ambert à l’évidence n’y suffit pas. Il fallait donc regarder au delà du canton, ce qui a été refusé avec obstination – et aveuglement – par la plupart des élus. Le rapprochement pourtant évident avec Arlanc, par exemple, qui disposait d’une grande expérience de l’intercommunalité n’a jamais ainsi été retenu.
Partant de ce constat, nous avons décidé d’affirmer nos complémentarités, pour forcer la réflexion à l’échelle du pays d’Ambert, le vrai. » ?
Allez, je ne vous donne pas la réponse tout de suite, mais vous pouvez tenter de deviner en commentant cet article…
Bravo « Ledévoileur », c’est bien moi l’auteur de ce texte ! Je laisse aux autres lecteurs (220 visites ce jour) le plaisir de lire votre commentaire… et ma réponse…